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«HPI» avec Audrey Fleurot : pourquoi la série de TF1 est devenue un phénomène - Le Parisien

Plus fort que « Les Enfoirés » et que la finale de la Ligue des champions avec le PSG, mais encore un peu moins qu’une allocution d’Emmanuel Macron ! La série « HPI », qui se poursuit ce jeudi soir sur TF1, a atteint des scores d’audience stratosphériques. Jusqu’à 10,5 millions de téléspectateurs l’ont suivie la semaine passée et 11,4 millions en moyenne pour les premiers épisodes lancés le 29 avril, en incluant le replay. « Jusqu’ou va-t-on aller ? On pensait moins rassembler en deuxième soirée… Et on a fait plus. Cela nous dépasse ! » s’étonne le producteur, Pierre Laugier.

Jamais une fiction de la Une n’avait enregistré de tels records depuis 2005. En maman solo dotée d’un « Haut potentiel intellectuel » avec 160 de QI et femme de ménage promue consultante auprès de la police, Audrey Fleurot a déjoué tous les pronostics. La fiction qu’elle porte est même devenue la troisième plus regardée en Europe cette année, derrière « Tatort » en Allemagne et « Line of Duty » au Royaume-Uni.

«HPI» avec Audrey Fleurot : pourquoi la série de TF1 est devenue un phénomène

« La hausse des audiences entre la première et la deuxième soirée est plutôt exceptionnelle, applaudit Anne Viau, directrice artistique de la fiction à TF1. « HPI » a bénéficié d’un formidable bouche-à-oreille, un peu comme un film au cinéma. Et si certains disaient que la télévision était en déclin, elle montre ici son pouvoir fédérateur. »

Une héroïne attachante et sans filtre

« Il y a eu un effet boule de neige », confirme Pierre Laugier, coproducteur chez Itinéraire Productions (groupe UGC) avec Septembre Productions (groupe Mediawan) et qui a porté le projet depuis 2014. Lui qui rêvait de dynamiter les codes du polar en lui injectant de l’humour et des émotions a été bien au-delà : son attachante héroïne, sans filtre, hors norme mais obligée de gérer les galères de tous les jours, a fait l’unanimité. Et Audrey Fleurot, fantasque à souhait, a gagné ses galons dans la comédie. Aussi rassembleuse chez les femmes (48 % de part d’audience jeudi 6 mai) que chez les jeunes (45 % sur les 15-24 ans).

« On a touché un public extrêmement large, y compris ceux qui ne regardent pas souvent la télévision », se félicite Anne Viau. Pour elle, aucun doute : « La série est arrivée au bon moment. Dans cette ambiance morose, les gens ont envie de passer un bon moment, de bonne humeur. Audrey Fleurot (NDLR : alias Morgane à l’écran) incarne un personnage populaire, issu d’une classe défavorisée qui s’en sort. »

« Son côté brut de décoffrage et ancré dans la réalité plaît, car elle surprend tout le temps, analyse aussi le coproducteur. Avec ce qu’on vient de vivre, le télétravail et les cours des enfants à la maison, la charge mentale a été multipliée par 1 000 et beaucoup de femmes ont eu plein de choses en tête à gérer, comme Morgane. »

Une saison 2 sur les rails

Dans la veine d’autres polars aux héros singuliers - « Balthazar » sur TF1, « Capitaine Marleau » ou « Astrid et Raphaëlle » sur France 2, cette création 100 % tricolore prouve aussi que l’audace paie. Et peut donner des ailes. « Il y a eu beaucoup d’adaptations de formats étrangers et quand une prise de risque est récompensée, cela peut ouvrir des portes à la création française, espère Alice Chegaray-Breugnot, la directrice de collection de « HPI ». Les plates-formes nous obligent à bouger. C’est le moment pour les auteurs de proposer tout ce qu’on nous refusait avant. »

En attendant, la saison 2 de « HPI », prévue en huit volets également et dont le tournage pourrait démarrer cet automne avec le même casting, est sur les rails. « Elle sera au niveau de la première, aussi jubilatoire et on souhaite l’amener vers de nouveaux territoires », dévoile Anne Viau, côté TF 1. Les pistes explorées par la scénariste en chef, Alice Chegaray-Breugnot ? Un concept par épisode, des enquêtes policières en lien avec des thèmes de société comme la transsexualité, la folie, le bizutage… Pas impossible que la rousse au cerveau en ébullition tente aussi de résoudre un cold case. Toujours avec son irrévérence et sa fantaisie qui font du bien.

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